Histoire
Les Grosrouvrois il y a cent ans.
A partir de 1801 on a procédé en France au recensement général de la population toutes les années se terminant en « 1 » et « 6 ». Le recensement de 1911 nous fournit de nombreuses et précieuses informations sur les Grosrouvrois d'il y a cent ans : nombre, répartition par âge et par sexe, taille des familles, lieux de naissance, professions.
Historique
Le nom de Grosrouvre, qui vient du latin grossum, gros, et robur, chêne très dur, conserve le souvenir d'un chêne remarquable par sa taille et sa robustesse. En simplifiant, Grosrouvre signifie donc « le chêne robuste ».
Les découvertes sur le territoire de Grosrouvre d'outils en silex taillé, haches, ciseaux et pointes de flèches, montrent que celui-ci a été occupé dès le paléolithique. C'est en 768, dans une donation de Pépin le Bref à l'abbaye de Saint-Denis, que Grosrouvre apparaît dans l'histoire pour la première fois. Différents sites de la forêt, qu'on appelle alors l'Iveline, sont défrichés et donnent naissance à des clairières cultivées dans lesquelles se fixe l'habitat. C'est ainsi que se développe Grosrouvre, regroupant en paroisse (une bulle atteste l'existence de l'église en 1159) des fiefs, Moisan, le Chêne-Rogneux, la Troche, la Malmaison, la Mandreuse et Marcilly, auxquels s'ajoutent des hameaux, les Haizettes, les Aubris, la Surie, le Buisson.